En application des articles 28 et 45 du décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de la Covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, les établissements de type L (salles d'auditions, de conférences, de réunions, de spectacles ou à usage multiple) ne peuvent accueillir du public sauf notamment pour les assemblées délibérantes des collectivités et leurs groupements, et les réunions des personnes morales ayant un caractère obligatoire.
Dans ce cadre, une assemblée générale d’une association dont la tenue est prévue par les statuts de cette dernière peut avoir lieu dans les conditions suivantes :
En revanche, les réunions associatives autres que les assemblées générales, ou les activités de détente et de loisirs, culturelles ou physiques et sportives (s’agissant des personnes majeures) sont interdites dans les ERP de type L.
Un renforcement des mesures a été annoncé face aux variants. Tout test, antigénique ou PCR, donnant lieu à un résultat positif doit désormais obligatoirement faire l’objet d’un second test PCR réalisé dans un délai de 36 heures maximum, afin de déterminer s’il s’agit d’une contamination par un variant.
Pour les personnes positives à un variant dit brésilien ou sud-africain, la durée d’isolement est portée à 10 jours au lieu de 7. Après ces 10 jours et en l’absence de fièvre depuis plus de 48 h pour les patients symptomatiques, la levée de cet isolement est conditionnée à l’obtention d’un résultat de test PCR négatif. Si le test est toujours positif l’isolement est prolongé de 7 jours.
Au regard de la circulation des nouveaux variants et du risque de transmission plus élevé, le HCSP a rendu un avis dans lequel il recommande de ne plus utiliser de masques « grand public » en tissu de catégorie 2, majoritairement les masques « faits-maison », puisque leur efficacité de filtration (inférieure à 90%) est nettement inférieure aux masques en tissu « grand public » de catégorie 1 et aux masques chirurgicaux.
Les masques en tissu de catégorie 1, équivalent aux masques chirurgicaux, garantissent, quant à eux, une protection suffisante. Ils garantissent une filtration d’au moins 90% et permettent de prévenir la projection de gouttelettes, filtrant des particules émises d’une taille égale ou supérieure à 3 microns.
Il est recommandé de se référer à l’emballage et à la notice des masques pour connaître leur catégorie et les détails de leurs spécifications. Les distributeurs ont également désormais l’obligation d’indiquer de façon claire si les masques qu’ils proposent répondent à ces exigences sanitaires.